Il s'agit dans un premier temps de s'inscrire sur le site http://www.couchsurfing.org/, le but est de pouvoir héberger et être héberger par des personnes du site...provenant du monde entier! (les pays les plus représentés sont toutefois les pays occidentaux).
Inscrite depuis juillet 2007, j'ai été hébergée 6 fois au total, en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique du sud. J'ai également pu accueillir une douzaine de personnes chez moi.
Le but en soi n'est, bien sur, pas seulement de trouver un hébergement gratuit, c'est aussi une chance de pouvoir rencontrer des personnes différentes, parfois d'une culture diamétralement opposée, de s'ouvrir à des inconnus et finalement reconstituer (dans une société tendant à l'individualisme à outrance), une vieille coutume: l'hospitalité.
Ensuite, c'est à chacun de composer comme il l'entend, petite visite guidée ou pas, repas offert ou non, rien n'est exigé, chacun se fera son idée de l'hospitalité.
Réinjecter de la confiance entre les individus, rien que ça! Et en plus ça marche...
Avec un système de référencement positif ou négatif les autres "couchsurfeurs" seront si leur futur hôte est digne de confiance.
Bien sur, comme tout concept génialissime, il y a des revers de médailles. Première chose, il faut maitriser l'anglais, sinon, la communication risque d'être limitée. Deuxième point, certains couchsurfeurs n'aiment pas se sentir noyés dans la masse, et réclament (voir imposent) parfois des choses bien précises de leurs invités. Dans certaines grandes villes du monde, les exigences sont croissantes, et oui, l'eternelle théorie de l'offre et de la demande...
Malgré tout l'idéologie reste louable, le virtuel devient réel, et la connection se fait!
De la toile à votre canapé il n'y a qu'un clic!
Evidemment, lors de notre périple en Asie, nous envisageons fortement ce mode d'hébergement, notamment dans certaines grandes villes telles que Jakarta, Kuala Lumpur, Hanoi, Bangkok, Agra, Jaipur ou Delhi.
0 commentaires: